Luis Buñuel
Né à Calanda, un petit village en Aragon, il a été rapidement envoyé à Saragosse, dans un collège DE jésuites. Puis, il a étudié la littérature et la philosophie à l'Université de Madrid, où il a rencontré Federico Garcia Lorca, Salvador Dalí, Rafael Alberti et Ramón Gómez de la Serna. Il décroche un diplôme de littérature en 1924. L'année suivante, il s'installe à Paris où il fréquente le groupe surréaliste. Ici, il a travaillé sur son premier film, le court-métrage réalisé avec son ami Salvador Dali, « Un chien andalou »(1928).
Retourné en Espagne il conçoit « Terre sans pain» (1932), documentaire qui dénonce les conditions de vie misérables de la population d'une région de l'Estrémadure, connue sous le nom de Las Hurdes. Immédiatement après la guerre civile et la défaite de la République espagnole (1939) le metteur en scène émigre à New York. Il y va trouver du travail au Musée d'Art Moderne et devient responsable de la gestion du doublage de films américains en espagnol. En 1940, il a déménagé au Mexique. Il travaille en plusieurs films, y compris « Grand Casino » (1947), « Le Grand Noceur » (1949), et « Les Enfants de la violence » (1950), ce qui lui a valu le Grand Prix du Jury à Cannes en 1951. Dans le circuit du cinéma mexicain commercial fonctionne une longue série de films brillants, tournés avec un minimum de moyens techniques et économiques: « L'adolescence trouble » (1950), « La montée au Ciel » (1951), « Une femme sans amour » (1951), « Fille de déception » (1951), « The Bad » (1952).
Il faut considérer la période entre les années 1952 et 1960 comme un temps difficile. On trouve des films comme « Tourments », « L'illusion de voyager en tramway » (1953), « La forêt des damnés » (1956), « Pour un jeune la violence » (1960).
« Nazarín » est fort apprécié à Cannes (1958), et en 1961 il a reçu la Palme d'Or pour « Viridiana ». Mais ce film, jugé trop audacieux, est accusé de blasphème et c’est à cause de lui que se produit le licenciement du directeur général du cinéma espagnol par le Conseil des Ministres du dictateur Franco, qui s’exilera à l'étranger.
Il tourne au Mexique « L'Ange exterminateur » (1962), dans « Le Journal d'une femme de chambre » (1964) on retrouve la critique à l’intolérance. Encore une fois en France il réalise le magistral « Belle de jour » (1967), son plus grand succès qui lui a remporté le Lion d'Or à la Mostra de Venise. « La Voie lactée » (1968), jette un coup d'oeil surréaliste sur les hérésies de l'Eglise catholique. En 1970, il retourna en Espagne où il dirige « Tristana ».
Puis, vient l'Oscar au meilleur film étranger (avec la nomination pour le scénario)avec « Le charme discret de la bourgeoisie » (1972), l'un de ses films les plus célèbres. D’autres s’en suivent dont « Le Fantôme de la Liberté » (1974) et « Cet obscur objet du désir » (1977), son dernier ouvrage.
Il a aussi une « Obra Literaria » et son autobiographie "Mon dernier Soupir", en 1981, soutenue par son ami et co-auteur de son dernier film, Jean-Claude Carrière. Elle sera publiée à titre posthume.
Chefs-d’œuvre
http://www.youtube.com/watch?v=BVbTEVfLksU (Un chien andalou)
http://www.youtube.com/watch?v=x4hTSjfh7Y0 (Viridiana)
“Viridiana” “Belle de jour” “Tristana”
“Nazarin” “Un chien andalou” “La mort en ce jardin”
RÉFÉRENCES
• http://www.google.es/search?tbm=isch&hl=es&source=hp&q=LUIS+BUNUEL&btnG=Buscar+im%C3%A1genes&gbv=2&biw=1280&bih=615&sei=A-hAT8aoIYKZhQeqltS6BQ
• http://www.google.fr/
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Bu%C3%B1uel#Filmographie
• http://www.youtube.com/?gl=ES&hl=es
• Larousse dictionnaire pocket