jeudi 29 mars 2012

DES HISTOIRES D'ARTISTES (5)


MANUEL AZAÑA

Alcalá de Henares, 10 Janvier 1880 - Montauban, France, 3 Novembre 1940
Il a été un écrivain espagnol et homme politique qui a occupé les postes de Premier ministre d'Espagne (1931-1933) et président de la Seconde République espagnole (1936-1939).

L’un des politiciens les plus importants dans la politique espagnole du XXe siècle, journaliste et écrivain remarquable, il a reçu le Prix national de littérature en 1926 pour une biographie La vie de Juan Valera.
Ses journaux constituent des documents des plus révélateurs du moment historique où il a vécu.
Biographie
Manuel Azaña est né dans une famille aisée, d’influence dans la vie intellectuelle de la ville d'Alcalá de Henares. Son père était notaire et secrétaire du conseil municipal. Il s’est consacré à la politique et est devenu maire de la ville. Il a écrit et publié en 1882 et 1883 une « Histoire de Alcalá de Henares » en deux volumes.
Parmi les amis de sa famille on compte Antonio Canovas del Castillo, président du Conseil de Ministres pendant une bonne partie du dernier quart du XIX è siècle.
En Octobre 1898, il s'installe à Madrid pour préparer le cours de doctorat à l'Université Centrale. À l'époque, et grâce aux efforts de son oncle, il a commencé à travailler comme stagiaire au bureau de l'avocat Luis Diaz Cobeña, où il a rencontré Niceto Alcalá Zamora (premier président de la République espagnole en 1931)


La formation française
En l’année 1900 il a lu sa thèse de doctorat en droit, intitulée La responsabilité de la foule, avec une note de remarquable.

Afin de suivre des cours en droit civil français à l'Université de Paris, en 1911 il a demandé une bourse qui lui est octroyée pour une période de six mois. Le 24 Novembre, il arrive à Paris et là, jusqu'à son départ un an plus tard, il a développé une intense activité intellectuelle qui a laissé le témoignage, en plus de notes personnelles, sur divers articles envoyés sous le pseudonyme de Martin Piñol à la presse espagnole.
Azaña était particulièrement impressionné par la vision de Paris comme une œuvre unique de la civilisation montrant le rassemblement de l’héritage chrétien avec la réhabilitation de la raison.
Azaña avait souvent à se réfugier dans son activité d'écrivain.
Comme idéologue, il analysait la révolution des tiers en rapport avec la monarchie et la noblesse ou le besoin d’une alliance entre la bourgeoisie et la classe ouvrière. Il n’était pas libre des critiques de ses contemporains.
En 1927, il a publié « Le Jardin des Frères », des composants récit autobiographique, qui a été bien accueilli par la critique en général. Le drame qu'il décrit est la constitution de l'individu, dans lequel l'éducation reçue est soumise à une critique très forte. Il a aussi consacré un intérêt particulier pour le théâtre, en 1928, il apparaît son ouvrage La Corona.
Quant à sa vie personnelle, en Février 1929, il épousa Maria Dolores Rivas Cherif dans l'église de Madrid, los Jerónimos. Il est décédé le 3 Novembre, 1940 à l’âge de soixante ans à Montauban en France


Par la suite, nombreux exilés, qui ont recalé dans la région, lui rendent encore de nos jours leurs hommages
http://espana36.voila.net/Montauban2008/19abril08.html



Noelia, 1º Bach

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